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Denis Diderot (1713-1784)

Ritratto di Denis Diderot
 
Denis Diderot

Da: Rêve de D'Alembert / Il sogno di D'Alembert  [1769] [1]
Part 3: "Suite de l'entretien"
Parte 3: "Seguito della conversazione" [2].
(...)

BORDEU. - Mademoiselle, pourriez-vous m'apprendre quel profit ou quel plaisir la chasteté et la continence rigoureuse rendent soit à l'individu qui les pratique, soit à la société?

(...) 

Bordeu - Madamigella, potreste mostrami quale profitto o quale piacere rendono la castità e la continenza rigorosa, o all'individuo che le pratica o alla società?

MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Ma foi, aucun. Mademoiselle de L'Espinasse - Nessuno, in fede mia.
BORDEU. - Donc, en dépit des magnifiques éloges que le fanatisme leur a prodigués, en dépit des lois civiles qui les protègent, nous les rayerons du catalogue des vertus, et nous conviendrons qu'il n'y a rien de si puéril, de si ridicule, de si absurde, de si nuisible, de si méprisable, rien de pire, à l'exception du mal positif, que ces deux rares qualités... Bordeu - Dunque, nonostante gli elogi magniloquenti che il fanatismo ha loro prodigato, nonostante le leggi civili che le proteggono, noi le elimineremo dal catalogo delle virtù, e concluderemo che non vi è nulla di tanto puerile, ridicolo, assurdo, nocivo, spregevole, nulla di peggio (ad eccezione del male effettivo) di queste due qualità così rare...
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - On peut accorder cela. Mademoiselle de L'Espinasse - Lo si può concedere.
BORDEU. - Prenez-y garde, je vous en préviens, tout à l'heure vous reculerez.  Bordeu - State attenta, vi prevengo, tra poco vi ritrarrete.
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Nous ne reculons jamais.  Mademoiselle de L'Espinasse - Noi [donne] non ci ritiriamo mai.
BORDEU. - Et les actions solitaires? Bordeu - E gli atti solitari? [3]
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Eh bien? Mademoiselle de L'Espinasse - Ebbene?
BORDEU. - Eh bien, elles rendent du moins du plaisir à l'individu, et notre principe est faux, ou... Bordeu - Ebbene, per lo meno danno piacere all'individuo, e il nostro principio è falso, oppure…
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Quoi, docteur!... Mademoiselle de L'Espinasse - Che dite, dottore!
BORDEU. - Oui, mademoiselle, oui, et par la raison qu'elles sont aussi indifférentes, et qu'elles ne sont pas aussi stériles. C'est un besoin, et quand on n'y serait pas sollicité par le besoin, c'est toujours une chose douce. Bordeu - Sì, madamigella, sì, e per la ragione che essi sono altrettanto indifferenti e non sono altrettanto sterili. Si tratta d'un bisogno, e anche quando non si fosse sollecitati dal bisogno, sarebbe sempre una cosa dolce.
Je veux qu'on se porte bien, je le veux absolument, entendez-vous? Je blâme tout excès, mais dans un état de société tel que le nôtre, il y a cent considérations raisonnables pour une, sans compter le tempérament et les suites funestes d'une continence rigoureuse, surtout pour les jeunes personnes; le peu de fortune, la crainte parmi les hommes d'un repentir cuisant, chez les femmes celle du déshonneur, qui réduisent une malheureuse créature qui périt de langueur et d'ennui, un pauvre diable qui ne sait à qui s'adresser, à s'expédier à la façon du cynique. Voglio che ci si comporti bene, lo voglio assolutamente, mi capite? Rifiuto ogni eccesso, ma nelle condizioni in cui versa la nostra società, vi sono cento considerazioni ragionevoli contro una, senza contare il temperamento e le conseguenze funeste d'una continenza rigorosa, soprattutto per i giovani (la scarsa fortuna, la paura di un pentimento cocente per i maschi e del disonore per le femmine) che riducono una creatura infelice che si strugge di languore e muore di noia, un povero diavolo che non sa a chi rivolgersi a sbrigarsi come usa il cinico [4].
Caton, qui disait à un jeune homme sur le point d'entrer chez une courtisane: "Courage, mon fils..." lui tiendrait-il le même propos aujour-d'hui? Catone, che diceva ad un giovane che stava per entrare in casa di una cortigiana: "Coraggio, figlio mio...", manterrebbe oggi la stessa opinione?
S'il le surprenait, au contraire, seul, en flagrant délit, n'ajouterait-il pas: cela est mieux que de corrompre la femme d'autrui, ou que d'exposer son honneur et sa santé?  Se lo sorprendesse, al contrario, solo, in flagrante delitto, non aggiungerebbe: "questo è meglio che corrompere la moglie d'altri, o mettere a repentaglio l'onore e la salute"?
Eh quoi! parce que les circonstances me privent du plus grand bonheur qu'on puisse imaginer, celui de confondre mes sens avec les sens, mon ivresse avec l'ivresse, mon âme avec l'âme d'une compagne que mon coeur se choisirait, et de me reproduire en elle et avec elle, parce que je ne puis consacrer mon action par le sceau de l'utilité, je m'interdirai un instant nécessaire et délicieux! E che! Poiché le circostanze mi privano della più grande felicità che si possa immaginare (quella di confondere i miei sensi con i sensi, la mia ebbrezza con l'ebbrezza, la mia anima con l'anima di una compagna che il mio cuore si sceglierebbe e di riprodurmi in ella e con ella), e perché non posso consacrare la mia azione con il sigillo dell'utilità, mi dovrei impedire un momento necessario e delizioso!
On se fait saigner dans la pléthore; et qu'importe la nature de l'humeur surabondante, et sa couleur, et la manière de s'en délivrer? 
(...)
Ci si fa salassare nella pletora [5]; e che importanza ha la natura dell'umore sovrabbondante, il suo colore o la maniera di liberarsene? 
(...)

.Vigée Le Brun - Ritratto di donna (sec. XVIII)

Vigée Le Brun - Ritratto di donna (sec. XVIII)


 
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Voilà une doctrine qui n'est pas bonne à prêcher aux enfants.  Mademoiselle de L'Espinasse - Ecco una dottrina che non è bene predicare ai bambini.
BORDEU. - Ni aux autres. Bordeu - Né agli altri.
Cependant me permettez-vous une supposition? Vous avez une fille sage, trop sage, innocente, trop innocente; elle est dans l'âge où le tempérament se développe. Sa tête s'embarrasse, la nature ne la secourt point: vous m'appelez. Tuttavia permettetemi una supposizione. Avete una figlia saggia, troppo saggia, innocente, troppo innocente; è nell'età in cui si sviluppa il temperamento. La testa si riempie, la natura non la soccorre: voi mi chiamate.
Je m 'aperçois tout à coup que tous les symptômes qui vous effrayent naissent de la surabondance et de la rétention du fluide séminal; je vous avertis qu'elle est menacée d'une folie qu'il est facile de prévenir, et qui quelquefois est impossible à guérir; je vous en indique le remède. Mi rendo conto immediatamente del fatto che tutti i sintomi che vi affliggono derivano dalla sovrabbondanza e dalla ritenzione del fluido seminale; vi avverto che ella è minacciata da una follia che è facile prevenire e che a volte è impossibile guarire; ve ne indico il rimedio.
Que ferez-vous? Che farete? [6].
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - A vous parler vrai, je crois... mais ce cas n'arrive point... Mademoiselle de L'Espinasse - A dire il vero, credo... ma poi questo caso non succede mai...
BORDEU. - Détrompez-vous; il n'est pas rare; et il serait fréquent, si la licence de nos mœurs n'y obviait... Bordeu - Voglio disilludervi: non è raro; e sarebbe frequente, se non vi ponesse rimedio la licenziosità dei nostri costumi…
Quoi qu'il en soit, ce serait fouler aux pieds toute décence, attirer sur soi les soupçons les plus odieux, et commettre un crime de lèse-société que de divulguer ces principes. Vous rêvez. Sia quel che sia, divulgare questi principi vorrebbe dire mettere sotto i piedi ogni decenza, attirare su di sé i sospetti più odiosi, e commettere un crimine di lesa società. Vi vedo pensierosa...
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Oui, je balançais à vous demander s'il vous était jamais arrivé d'avoir une pareille confidence à faire à des mères. Mademoiselle de L'Espinasse - Sì, esitavo a chiedervi se vi era mai capitato di dover fare una confidenza simile a delle madri.
BORDEU. - Assurément. Bordeu - Certamente.
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Et quel parti ces mères ont-elles pris? Mademoiselle de L'Espinasse - E che decisione han preso quelle madri?
BORDEU. - Toutes, sans exception, le bon parti, le parti sensé... Bordeu - Tutte, senza eccezioni, il partito buono, il partito del buon senso...
Je n'ôterais pas mon chapeau dans la rue à l'homme suspecté de pratiquer ma doctrine; il me suffirait qu'on l'appelât un infâme. Non mi caverei mai il cappello per strada davanti all'uomo sospettato di praticare la mia dottrina; mi basterebbe che lo dicessero infame.
Mais nous causons sans témoins et sans conséquence; et je vous dirai de ma philosophie ce que Diogène tout nu disait au jeune et pudique Athénien contre lequel il se proposait de lutter: «Mon fils, ne crains rien, je ne suis pas si méchant que celui-là». Ma noi stiamo chiacchierando senza testimoni e senza conseguenze; ed io vi direi della mia filosofia ciò che Diogene nudo diceva al giovane e pudico ateniese con il quale si proponeva di far la lotta: "Figlio mio, non temere, io non sono cattivo a tal punto[7].
MADEMOISELLE DE LESPINASSE (en se couvrant les yeux). -  Docteur, je vous vois arriver, et je gage. Mademoiselle de L'Espinasse - (coprendosi gli occhi). Dottore, vi vedo arrivare al punto e scommetto...
BORDEU. - Je ne gage pas, vous gagneriez. Oui, mademoiselle, c'est mon avis. Bordeu - Non faccio scommesse, vincereste voi. Sì, madamigella, questa è la mia opinione.
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Comment! Soit qu'on se renferme dans l'enceinte de son espèce, soit qu'on en sorte? Mademoiselle de L'Espinasse - Come! Sia che si resti dentro il recinto della propria specie, sia che se ne esca? [8].
BORDEU. - Il est vrai. Bordeu - È vero.
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Vous  êtes monstrueux.  Mademoiselle de L'Espinasse - Siete mostruoso.
BORDEU. - Ce n'est pas moi, c'est ou la nature ou la société. Bordeu - Non lo sono io, lo sono o la natura o la società. 
Écoutez, mademoiselle, je ne m'en laisse point imposer par des mots, et je m'explique d'autant plus librement que je suis net et que la pureté connue de mes mœurs ne laisse prise d'aucun côté. Ascoltate, madamigella, non mi lascio condizionare dalle parole e mi spiego tanto più liberamente in quanto sono pulito e che la nota purezza dei miei costumi non lascia appiglio alcuno <ai miei nemici>.
Je vous demanderai donc, de deux actions également restreintes à la volupté, qui ne peuvent rendre que du plaisir sans utilité, mais dont l'une n'en rend qu'à celui qui la fait et l'autre le partage avec un être semblable mâle ou femelle, car le sexe ici, ni même l'emploi du sexe n'y fait rien, en faveur de laquelle le sens commun prononcera-t-il? Vi domanderò dunque: di due azioni ugualmente limitate alla voluttà, che non possono rendere se non piacere senza utilità, ma delle quali una ne rende solo a colui che la compie, mentre l'altra la condivide con un essere simile, maschio o femmina che sia (perché in questo caso non ha importanza il sesso, e neppure l'uso stesso del sesso), in favore di quale si pronuncerà il senso comune?
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Ces questions-là sont trop sublimes pour moi. Mademoiselle de L'Espinasse - Queste argomentazioni sono troppo sottili per me.
BORDEU. - Ah! après avoir été un homme pendant quatre minutes, voilà que vous reprenez votre cornette et vos cotillons, et que vous redevenez femme. Bordeu - Ah! Dopo essere stato un uomo per quattro minuti ecco che riprendete i vostri orpelli femminili e ritornate donna [9].
A la bonne heure; eh bien! il faut vous traiter comme telle... Voilà qui est fait... Alla buonora; ebbene! Vi si dovrà trattare come tale… Facciamolo sùbito… [10].
On ne dit plus mot de Mme du Barry... Vous voyez, tout s'arrange; on croyait que la cour allait être bouleversée... Non si parla più di Madame Du Barry… 
Vedete, tutto si aggiusta; si pensava che la Corte ne sarebbe stata sconvolta.
Le maître a fait en homme sensé; Omne tulit punctum; il a gardé la femme qui lui fait plaisir, et le ministre qui lui est utile... Il sovrano si è comportato da persona sensata; Omne tulit punctum; ha conservato l'amante che gli dà piacere e il ministro che gli è utile... [11].
Mais vous ne m'écoutez pas... Où en êtes-vous? Ma voi non mi ascoltate… Dove siete?
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - J'en suis à ces combinaisons qui me semblent toutes contre nature Mademoiselle de L'Espinasse - Sono a queste combinazioni che mi sembrano tutte contro natura.
BORDEU. - Tout ce qui est ne peut être ni contre nature ni hors de nature, je n'en excepte pas même la chasteté et la continence volontaires qui seraient les premiers des crimes contre nature, si l'on pouvait pécher contre nature, et les premiers des crimes contre les lois sociales d'un pays où l'on pèserait les actions dans une autre balance que celle du fanatisme et du préjugé.  Bordeu - Tutto ciò che è, non può essere né contro natura né fuori natura, senza fare eccezione neppure per la castità e la continenza volontarie che sarebbero i primi crimini contro natura, se si potesse peccare contro natura, ed i primi crimini contro le leggi sociali di un Paese ove si pesassero le azioni su una bilancia diversa da quella del fanatismo e del pregiudizio.
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Je reviens sur vos maudits syllogismes, et je n 'y vois point de milieu, il faut ou tout nier ou tout accorder...

(...)

Mademoiselle de L'Espinasse - Ritorno ai vostri maledetti sillogismi e non vi trovo una via di mezzo, bisogna negare tutto o accettare tutto...

(...)

Vigée Le Brun - Ritratto di Madame Dubarry

Vigée Le Brun - Ritratto di Madame Dubarry
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(...)

MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Mais encore un mot, et je n'y reviens de ma vie.

(...)

Mademoiselle de L'Espinasse - Una parola ancora, e poi non ci tornerò più su.

BORDEU. - Qu'est-ce?  Bordeu - Quale?
MADEMOISELLE DE LESPINASSE. - Ces goûts abominables, d'où viennent-ils?  Mademoiselle de L'Espinasse - Quei certi "gusti abominevoli[12], da dove provengono?
BORDEU. - Partout d'une pauvreté d'organisation dans les jeunes gens, et de la corruption de la tête dans les vieillards; de l'attrait de la beauté dans Athènes, de la disette des femmes dans Rome, de la crainte de la vérole à Paris. 

Adieu, adieu.

Bordeu - Dovunque da una povertà d'organizzazione nei giovani, e dalla corruzione della testa nei vecchi; dall'attrattiva della bellezza negli Ateniesi, dalla penuria di donne a Roma, dalla paura della sifilide a Parigi. 

Addio, addio.

L'autore ringrazia fin d'ora chi vorrà aiutarlo a trovare immagini e ulteriori dati su persone, luoghi e fatti descritti in questa pagina, e chi gli segnalerà eventuali errori in essa contenuti.

Note

[1] Denis Diderot, Rêve de D'Alembert, part 3.
Online sul sito della Université du Québec.

La traduzione in italiano, inedita, m'è stata offerta da Salvatore Grillo, che ringrazio.

Ne esiste traduzione italiana a stampa: Denis Diderot, Sogno di D'Alembert, Rizzoli, Milano 1967.

Su questo brano esiste il verboso e non troppo concludente saggio di Théodore Tarczylo, Moral values in "La suite de l'entretien", in: "Eighteenth century life", IX 1985, n. 3 (edito  anche come: Robin Maccubbin (a cura di), Tis Nature's fault: unauthorized sexuality during the Enlightenment, Cambridge university press, New York 1987) pp. 42-60. (Non discute di omosessualità).
Il dialogo da cui è tratto l'estratto qui tradotto si svolge in realtà (prudentemente) in sogno.

[2] "Tutto ciò che è non può essere né contro, né fuori della natura", dichiara Diderot in questo scritto, che parte dalla discussione teorica (e totalmente paradossale) sui rapporti sessuali fra uomo ed animale.

Pur nella sua "paradossalità", il testo costituisce la premessa alle idee che porteranno, nel corso della Rivoluzione francese, all'abolizione delle leggi contro la sodomia.

Questo non vuol dire che Diderot approvi o condoni comportamenti come quello omosessuale, che per lui non è (a differenza che per altri pensatori, come Sade) l'espressione di un "modo di essere" diverso. Per Diderot l'omosessualità è un accidente, uno sviamento che capita quando qualcosa ostacola l'espressione della tendenza naturale.

[3] La masturbazione.
Si noti qui che la giustificazione e difesa della masturbazione, è in assoluto contrasto con quanto dichiara il medico ginevrino Tissot, e soprattutto con la citazione di Tissot che appare (per conformismo?) nell'opera più celebre di Diderot, l'Encyclopedie, alla voce "sodomia", scritta da Antoine Boucher d'Argis!
Ciò dimostra che almeno in questo caso l'Encyclopedie non è affatto un documento adeguato per capire lo spirito dell'epoca, come non lo è nemmeno Tissot.

[4] Il filosofo cinico Diogene, sorpreso a masturbarsi, invece di scusarsene commentò: "Vorrei solo che fosse possibile far passare anche la fame semplicemente sfregando lo stomaco".

[5] Il salasso era il prelievo intenzionale di sangue, la pletora una specie di "pressione alta" (un "eccesso di umore") della medicina antica, curata appunto col salasso.
Sarebbe troppo lungo spiegare la concezione medica antica alla base di questo ragionamento: basti solo notare che questa tesi, di nuovo, va nella direzione opposta di quella di Simon André Tissot
Tissot sosteneva infatti che la masturbazione era nociva perché "distillava" la sostanza più pura dell'organismo (la medicina antica pensava che lo sperma si "distillasse" dal... midollo osseo); Diderot afferma invece che ha la funzione di un "salasso", che essa dà utilmente sfogo all'eccesso di liquido (seminale). [Nota: si pensava che il liquido seminale fosse presente in entrambi i sessi].
Vale la pena di specificare quale di queste due teorie ha avuto maggior successo fra gli scrittori sessuofobi?

[6].Si allude qui alla bizzarra tesi del "furor uterinus", ovvero l'isteria, che si riteneva causata (nelle donne) dall'assenza di rapporti sessuali.

[7] I greci praticavano la lotta completamente nudi.

[8] Il tema da cui era partita la conversazione erano i rapporti sessuali con gli animali.

[9] In accordo con l'antifemminismo della sua epoca, il buon dottore accusa la sua interlocutrice d'essere inadatta a seguire i ragionamenti filosofici, in quanto donna. Nonostante abbia provato, per quattro minuti, a ragionare come un uomo...

[10] Passando, dal ragionamento astratto puro, all'esempio tratto dal pettegolezzo galante. Più adatto alle donne...

[11] Crederei che si si alluda allo scontro fra l'amante del re Luigi XV, madame du Barry, e il suo ministro Choiseul, se costui non fosse stato allontanato da Corte... Pertanto non saprei dire a che scontro si alluda qui.

La citazione è da Orazio: Omne tulit punctum qui miscuit utile dulci["Ottiene tutto chi ha saputo mescolare l'utile al dilettevole", Ars poetica, X 343]. 

[12] I gusti omosessuali.
 


Ripubblicazione consentita previo permesso dell'autore: scrivere per accordi.

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